Voici une page répertoriant tous? les phares de la Manche, sur un site répertoriant tous? les phares de l'Amérique du Nord et d'Europe.
A voir pour le phare de Granville, photo prise par la mouette noire...
French (North) Lighthouses
Après Geneawiki ou Norman Wikipédia(déjà repérés par la mouette noire), voici un autre projet intéressant d'encyclopédie collaborative en ligne pour l'histoire de la Manche en général et du pays de Granville en particulier:
01net. - La mémoire de la Manche a son Wiki
Un autre article à noter sur les pêcheries mediévales en pierre de Champeaux, et d'autres très instructifs sur les dernières pêcheries en bois de l'ouest du Cotentin et de la baie du Mont-Saint-Michel (exemples de pêcheries à Hauteville-sur-mer et Agon) sur ce site:
http://wwww.archeologie.univ-rennes1.fr/alaune/pecherie.htm
La mouette noire a repéré cette article du CNRS sur les vestiges de pêcheries en pierre dans le secteur de Granville:
http://ww2.cnrs.fr/presse/journal/2242.htm
Sur la route reliant Hauteville-sur-Mer à Regnéville-sur-Mer, voici un type de barrière typique du Cotentin et du pays de Coutances (appelée barrière à collier car son montant est traversé par une pierre).
A deux pas de la maison natale de Christian Dior, le sentier du littoral descend ici sur le Plat-Gousset et le casino de Granville.
On aperçoit en arrière-plan (grâce à la marée basse), deux lignes de pierre se rejoignant pour former un V dans la mer: ce sont en fait les limites d'une ancienne pêcherie.
Le sentier du littoral est aussi appelé sentier des douaniers ou chemin des douaniers dans la région.
Définition du sentier du littoral sur Wikipédia:
Le concept de sentier littoral est établit par la loi n° 1285 du 31 décembre 1976, qui reprend un usage napoléonien du Code civil français. Il s'agissait d'instaurer une servitude de trois mètres minimum en bordure de toute côte du domaine public maritime. Cela concernait notamment les zones où des aménagements (maisons, hôtels, embarcadaires privés...) avaient bloqué le libre accès des citoyens au littoral. Le principe a par la suite été confirmé dans la loi littoral de 1986 (ou Loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral).
Ces sentiers se destinent à la circulation des piétons exclusivement et sont gérés conjointement par les communes et la Direction Départementale de l'Équipement.
extrait d'un article de l'historien Mario MIMEAULT (http://www.encyclobec.ca) sur la présence française dans la région de Gaspésie au Québec en général au XVII et XVIIIè siècle et sur celle des granvillais en particulier:
"Au moment, et après le passage de Jacques Cartier, des Basques, des Bretons et des Normands y viennent pour pêcher la morue.
Des vagues de colonisation française s’ensuivent. Dans les années 1670, Nicolas Denys voit régulièrement de dix et douze navires à Percé, porteurs chacun d'une cinquantaine d'hommes. L’arrivée de ces individus conduit, au fil du temps, à la création de plusieurs centres de peuplement.
Ainsi, Pabos regroupe entre 1729 et 1758 plus de 200 personnes originaires de Granville, Saint-Malo, Coutances ou des Sables d'Olonnes et de Bayonne.
Pierre Revol parvient à attirer, à partir de 1752, plus de 300 de ses compatriotes de Granville à son établissement de Gaspé."
Voici une carte du trajet effectué par les terreneuvas normands de Granville pour aller pècher la morue dans la baie de Gaspé au Canada au milieu du XVIIIè siècle.
Granville et Gaspé (province de Gaspésie au Québec) se trouve à peu près sur la même lattitude (48°50'N) et sont distantes d'environ 4475 km à vol de mouette!
Article de Mario Mimeault* sur ce Granvillais installé en Gaspésie au milieu du XVIIIè siècle.
Jean Barré
*Mario Mimeault est historien, enseignant et chercheur spécialisé dans l'histoire des pêches canadiennes.
Article très instructif de l'historien Mario MIMEAULT sur la présence de Granville et de ses marins au Canada pour la pêche à la morue (baie de Gaspé) dans la première moitié du XVIIIè siècle.
Les pêcheurs français en Nouvelle-France
Fin d'après midi de mars,sur la route reliant Hauteville-sur-mer à Regnéville; on aperçoit le havre de Regnéville en arrière plan...
Ministère de la culture - Archim
à voir pour les planches 1 à 5 sur Granville et alentours.
Ces cartes très détaillés sont accessibles gratuitement à partir de la base ARCHIM; elles montrent notemment tous le bati existant entre 1745 et 1780.
La mouette noire a repéré ce site génial répertoriant les rôles d'armement des principaux navires partis pêcher la morue au large du Canada entre 1731 et 1759.
Grâce au minutieux travail du concepteur de ce site, il est possible de connaître tous les noms des officiers, matelots, novices et autres mousses de Granville et sa région ayant embarqué sur un de ces navires.
Un travail vraiment précieux pour tous les généalogistes et amateurs d'histoire maritime....
Granville
Une matinée ensoleillée de juin (2006) sur le sentier du littoral à coté du cimetière Notre-Dame...
Les prévisions méteo en Normandie sur 10 jours (gratuites!) et une webcam de Granville, le tout sur le même site.
Que demander de plus?
Meteo-Normandie.fr - Webcams - 21 - Granville
Photo prise le 11-06-06.
La mer baisse, laissant apparaitre sur la grève encore mouillée: les viviers à moules.
Ces viviers sont destinés à stockés provisoirement les moules pendant les périodes de morte eau entre deux marées (les moulières sont alors sous l'eau).
Les mytiliculteurs ont chacun leurs viviers et ils récupèrent alors quotidiennement par tracteur les tonnages suffisants demandés par leurs clients (grossistes ou particuliers) et pendant les périodes de vente de juillet à fevrier.
Eh non, il n'y a jamais eu de ligne de chemin de fer entre Coudeville et Coudeville-plage.
Cette vieille barrière ne verra plus jamais passer un train, servant seulement d'entrée pour ce champs; par contre elle voit les avions de l'aérodrome de Bréville attérir juste à coté.
Photo prise le 12 juin 2006, marée montante.
Retour au port de la bisquine la Granvillaise.
Voici une carte des acquisitions du conservatoire du littoral sur la côte ouest du Cotentin:
Conservatoire du littoral
Photo prise le 13 juin 2006.
Une partie des dunes de Bréville est classée site naturel protégé grace au conservatoire du littoral.
Cet établissement public, chargé de la protection des côtes et des rivages lacustres, est aussi propriétaire d'une partie du havre de la Vanlée à Bricqueville-sur-mer.
Au 1er juin 2006, 100000 ha et 880 kms de côtes en France sont gérées par le conservatoire du littoral
(source: http://www.conservatoire-du-littoral.fr)
Depuis son ouverture, le site de l'IGN(Institut Géographique National) était complétement saturé; mais ça y est cela semble fonctionner à peu près normalement maintenant.
Les photos aériennes sont d'une qualité bien supérieure à ce que propose google maps, et cela pour l'ensemble de la France continentale, plus les départements et territoires d'Outre-Mer.
Tapez Granville par exemple dans recherche de commune, vous ne serez pas déçu (on arrive à distinguer les voitures sur le parking du casino de Granville par exemple!)
GéoPortail
Photo prise le 13 juin 2006 dans la Haute Ville de Granville.
Moins de soleil de ce coté de la Haute-ville, plus de vent et d'embruns l'hiver et plus de mousses et de lichens sur les pierres des remparts.
Vues aériennes de Granville et de sa région, mais aussi de l'ensemble du littoral français grâce à ce site:
France vue sur mer . com - Basse Normandie - France, Photos aériennes
"Normannia est une bibliothèque de textes numérisés sur le patrimoine, l'histoire et la culture de la Normandie à différentes époques, consultables en texte intégral..."
Normannia : la bibliothèque numérique normande
Photo prise le 12 juin 2006,devant la forme de radoub du port de Granville.
Ces chalutiers de Granville ont été placés ici grace à un élevateur pour pouvoir y être carenés.
Les opérations de carenage consistent à nettoyer et repeindre la coque immergée (carène) de ces bateaux de pêche.
Au premier plan, on peut remarquer des dragues à praires.
"la praire est l'espèce emblématique du port de granville ou sont débarquées l'essentiel des captures françaises (entre 1000 et 2000 tonnes par an)".
http://www.ifremer.fr/littoralbasnormand
Présentation de l'éditeur:
A première vue, l'image était ordinaire. Un casier de caoutchouc noir. Un casier à bulots comme Pierrot en relevait par centaines depuis qu'il était matelot sur la Brailleuse.
Pourtant à y regarder de près, les esgargots de mer agglutinés a fond du trou, scotchés à leur proie, n'en avait pas terminé avec leur appât.
Un morceau de roussette?
Certainement pas. Plutôt un membre dépecé, pourvu par endroits de lambeaux étiolés de chair blanche.
Pierrot l'aurait juré: de la chair humaine.
Roman noir d'atmosphère entre Simenon et Daeninckx, Corps-morts est l'occasion pour Sylvie Rouch de dresser un portrait réaliste et attachant des gens de mer , à travers le quotidien souvent rude des bullotiers de Granville, en Cotentin
Photo prise le 05 avril 2006.
Cette statue représente une des figures de la marine française du XVIIIe siècle: Pléville Le Pelley.
"Certains hommes écrivent l'Histoire avec leur sang. Mais celle-ci est souvent ingrate avec eux. Georges Pléville Le Pelley est un de ces grands oubliés.
Né en 1726 à Granville, le corsaire est mousse à treize ans sur un terre-neuvier.
Il se révolte contre un capitaine injuste et s'enfuit en Gaspésie.
Echappant aux ours et aux loups, il met cinquante cinq jours à traverser le Québec.
Flibustier à seize ans et lieutenant corsaire à dix-huit, il perd la jambe droite au cours d'un combat naval.
Son pilon de bois est brisé deux fois par des boulets anglais. Il capture des dizaines de navires ennemis avant de commander le port de Marseille sous Louis XV et Louis XVI.
Après avoir combattu en 1779 avec les rebelles américains, il se rallie en 1789 à la Révolution. Il évite de peu la guillotine durant la Terreur et est ministre de la marine sous le Directoire.
(source: Georges Fleury, Le corsaire Pléville Le Pelley 1726-1805)
Photo prise le 03-04-06 sur la base aerienne de la sécurité civile de Donville-les-bains.
Cette base a en charge (notemment en saison estivale) l'organisation et le fonctionnement des postes de plage surveillant les activités nautiques dans la bande des 300 m.
(source: préfecture maritime de la Manche)
En période de marée, cet hélicoptère (supercopter EC 145) est chargé de récupérer les personnes en difficulté, sur la grève et les plages.
Cet ancien bateau de pêche en bois (caseyeur-dragueur construit à Granville dans les années 60) est une des nombreuses pièces du musée du Vieux Granville.
La pêche au casier est une technique de pèche très répandue à Granville et sa région pour les seiches, crabes, homards et bulots.
Un caseyeur est reconnaissable par sa taille (moins de 15 m) et par son treuil placé sur un des bords qui lui permet de remonter les casiers.
Les criées ou halles à marée sont les endroits ou les espèces péchées en mer sont vendues aux enchères après leur débarquement.
Granville est la cinquième criée française en tonnage (premier port bas-normand)
Les principales espèces débarquées par ses 70 bateaux sont les bulots, praires,pétoncles, seiche et dorade grise.
C'est le premier port coquillier de France pour les bulots et praires (80% des débarquements)
(source IFREMER).
http://capitainedepeche.com/Bulot.htm
Portail ouest du cimetière Notre Dame de Granville avec vue sur la mer et la plage.
Une des scènes du film d'Yves Robert Nous irons tous au paradis (film culte de 1977 avec J. Rochefort, C. Brasseur, G. Bedos et V. Lanoux) a été tournée à cet endroit.
Une autre scène de ce film a aussi été tournée devant la gare de Granville.
Photo prise le 03 avril 2006.
Le cimetière, la mer et l'horizon...
